L’UNION AFRICAINE FAIT SA MUE LA PLUS MÉRITÉE ET MÊME TARDIVE : LES GRANDS DÉFIS AFRICAINS [3].

Publié le par DeBessou

L’UNION AFRICAINE FAIT SA MUE LA PLUS MÉRITÉE ET MÊME TARDIVE : LES GRANDS DÉFIS AFRICAINS [3].

[ÉDITION SPÉCIALE POST-VALENTIN DU FDRC-MÉDIA.COM]

(ÂMES SENSIBLES ET INTELLECTUELS PARESSEUX, S’ABSTENIR SVP !)

[PENSÉE DE L’ANNÉE DE LA RESTAURATION ET DIGNITÉ AFRICAINE] :

« Après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d’œuvre locale.

On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : 'ces Nègres ne sont décidément bon à rien' »

-Jacques Chirac, à propos des africains, entretien avec Pierre Péan, L'inconnu de l'Elysée, Fayard, 2007.

Les défis africains sont nombreux et multiples. Tout, absolument tout, est à réviser ou parfaire afin de donner une nouvelle peau à cette vieille dame, longtemps meurtrie, maltraitée, humiliée, frustrée, vilipendée etc. La métamorphose escomptée ne peut se faire du jour au lendemain. Aussi, elle ne peut se faire sans l’engagement ferme de tous et toutes, pour une parfaite renaissance africaine.

Pendant longtemps, le continent africain s’est vidé de ses talents, cerveaux et de sa précieuse main-d’œuvre, outils nécessaires afin de lui donner son allure ou son prestige d’antan.

Cependant, cela ne saurait nous limiter uniquement à lui donner les honneurs, les transformations et autres hommages dus à son rang, rang de souveraine au-dessus des autres souveraines, pillées et envahie par ces jeunes sœurs envieuses de ses charmes et talents.

Nous avions et certainement, nous continuons de saper délibérément son autorité et surtout de freiner son essor ou son émergence totale à cause de nos orgueils, vanités, arrogances et autres corruptions pour quelques piécettes et des avantages politiques ou sexuels, le tout dans l’unique but d’être vus, acceptés, aimés, respectés, adulés ou considérés. Tout ceci pour cela ? Tout ceci pour si peu ? Tout ceci pour les vies des nôtres écourtées dans la fleur de l’âge ? Tout ceci à cause de nos orgueils et vanités afin d’occuper des postes administratifs, ministériels et présidentiels ?

Tout le retard africain accusé à cause de nos orgueils, nos vanités, nos arrogances, nos suffisances, notre corruption, notre manque de respect pour nos propres personnes, nos propres états, nos souverainetés africaines, notre dignité d’hommes africains, notre fierté africaine reléguée au rang d’éternels mendiants, d’éternels assistés, d’éternels corrompus, d’éternels complexés, d’éternels acculturés ou d’humanoïdes portés sur la fortune, les prestiges et les honneurs sans réellement le mériter.

Prenez le pathétique exemple de l’ex Président du Front Populaire Ivoirien, le FPI, le parti de l’otage politique de la communauté internationale, SEM Laurent Gbagbo et ses multiples tentatives de corrompre ses propres camarades ou les militants afin de soutenir sa candidature pour le poste de président du parti. Après avoir menacé, intimidé, trahi ses propres camarades de lutte et délibérément décidé de collaborer avec la métropole afin de témoigner contre son propre leader et père politique, SEM Laurent Gbagbo, le voilà à nouveau dans d’autres rôles de saboteur interne pour les propres activités politiques et démocratiques du parti qu’il est censé dirigé, question d’attirer ou de s’attirer une certaine notoriété ou une certaine marque d’affections tant de la part de ses alliés politiques du RDR ou du régime tortionnaire et génocidaire ivoirien, sous Ouattara 1er, la France Hollandaise, la plus corrompue et pernicieuse des nations occidentales et les incultes politiques au sein du parti, uniquement animés par la satisfaction de leurs besoins immédiats, à savoir manger, dormir, gratification sexuelle et célébrité, voilà donc un Pascal Affi N’Guessan co-organisant une Assemblée Générale Extraordinaire ou AGE dite « légale », afin de repositionner son poulain, le fameux homme de Dieu corrompu, Navigué Konaté, sabotant dans le même temps l’appel de la Jeunesse du parti, la JFPI, de tenir des activités politiques et démocratiques éclatées, ce jour même, Samedi 28 Février 2015 :

# « AG de la JFPI animée par le SN Navigué Konaté et le Pdt Pascal Affi N’Guessan !

« Pour tout étudiant du campus ou grande école qui désiraient partir, veuillez rejoindre l’Ecole de Police à Cocody, le Samedi à 8 heures !

Transport Aller-Retour gratuit avec le Déjeuner à l’appui.

Venez pour être éclairés sur la crise au sein du FPI. Appelez pour réserver vos places au 55 90 85 75 ».

Assi Romaric (Délégué JFPI et Secrétaire Chargé à la Communication du Campus).

Source : Romaric Assi. Publication du camarade Wazi Guipié du 27 Février 2015.

Pascal Affi N’Guessan est-il forcé ou obligé de corrompre les étudiants afin de remplir la salle abritant son AGE du Samedi 28 Février 2015 ?

Est-ce cela l’attitude d’un leader politique sérieux, responsable, digne et de surcroit un individu lorgnant le fauteuil présidentiel ivoirien (la Présidence ivoirienne), exposant publiquement son esprit corrompu et ses pratiques antidémocratiques, juste question de saboter savamment et délibérément les activités des jeunes de son propre parti politique en dissidence avec lui et par-dessus tout, se positionner comme un « leader incontournable » pour le poste de Président du parti, en lieu et place de son leader naturel, SEM Laurent Gbagbo ?

Comment peut-on accorder un brin de respect ou de respectabilité à pareils individus corrompus jusqu’à la moelle épinière et œuvrant à contre-courant des intérêts du pays et des aspirations des populations ?

Pendant que les africains tentent de se défaire totalement des comportements peu recommandables de « nègres de salon » ou de « personnalités politiques corrompues et sans aucun poids politique ou présence politique » uniquement pour l’affranchissement de tous nos états africains du joug néocolonial, certains leaders politiques au contraire, œuvrent à ce que le statut quo soit maintenu pour en retour profiter des avantages politiques et financiers promis par les occidentaux.

Voilà un peu l’attitude de nos hauts diplômés, maintenant délibérément nos propres populations dans la misère la plus abjecte afin de faire d’elles des instruments, des esclaves, des soutiens ou des bras séculiers pour leurs ambitions politiques démesurées, consistant à se positionner comme les leaders politiques capables de conduire la destinée de nos états africains.

Cet individu de peu de foi ni loi, est un Ingénieur en Télécommunications et fut un tant soit peu le tout premier Premier Ministre du gouvernement Gbagbo, de 2000 à 2003. Cet homme n’hésita point à liquider la souveraineté de son propre pays lors des Accords de Marcoussis en France (2003) avec la promesse française d’un certain Pierre Mazeaud, Constitutionnaliste français et Président de la Table Ronde ivoiro-ivoirienne pour la paix et le rétablissement de l’autorité administrative du gouvernement Gbagbo.

Aussi, cet homme resta muet comme une carpe, lorsque le serveur logiciel de la Présidence, logé en France fut utilisé afin d’écouter et enregistrer les conversations privées de SEM Laurent Gbagbo ou de transmettre les données informatiques à la France et alliés locaux, la rébellion nordiste, ce pendant la crise post-électorale jusqu’au jour fatal du 11 Avril 2011. Il fut incapable de prévenir ses propres camarades du danger des serveurs hébergés en France, lui l’ingénieur en Télécommunications. Il avait préféré fermer les yeux pour des gains égoïstes et personnels, la promesse des français de faire lui, le successeur putatif de SEM Laurent Gbagbo. C’est d’ailleurs ce rôle de saboteur interne ou de collaborateur pour le compte de la France, qu’il continue de jouer jusqu’à nos jours.

Peut-on parler en termes de loyauté pour le pays et sa souveraineté ou encore de formation politique ou encore de dignité africaine, lorsque les populations en majorité analphabètes sont délibérément maintenues dans la misère et l’ignorance, uniquement pour des gains politiques et financiers ?

Avons-nous honoré nos propres états ou traduit dans les faits une certaine considération pour nos propres souverainetés africaines ou pour nos propres personnes en termes de dignités, fiertés et le respect des autres ?

Délibérément vendre l’âme ou la souveraineté de nos états pour quelques avantages politiques et financiers afin de nous mettre plein les yeux ?

Etait-il nécessaire de faire assassiner nos propres frères et sœurs dans cette folle course au prestige et fortune ?

Qu’avez-vous obtenu en termes réels ?

Pensez-vous posséder une certaine présence face à vos collègues occidentaux ? Vous considèrent-ils comme des égaux ou « des moins que rien » ? Là, se trouve la première équation ?

Si un individu ne prête aucune attention à son propre habitat et à ses propres enfants, peut-on lui accorder un brin de respect ? Non, Jamais !

C’est exactement le cas ou l’interaction entre les valets locaux ou Chefs d’état africains et les occidentaux. Ils ne vous considèrent point comme des Chefs d’état ou des personnalités méritant un certain respect. Vous demeurez un « nègre » ou un « primate » ou un « indigène » à la tête de leur entreprise locale, sans plus.

Ceci explique la raison pour laquelle un simple fonctionnaire occidental peut s’adresser à nos Chefs d’état avec désinvoltures ou manque de respect. Ils sont experts en la matière, passant le clair à humilier nos Chefs d’état, car dans les faits, il existe encore un rapport de force et un rapport de complexes, lesquels sont en défaveur des africains.

En d’autres termes, les Chefs d’état africains sont plus ou moins considérés comme des fonctionnaires DOM-TOM et sans plus. Ils doivent régulièrement rendre compte à la Direction Générale ou l’Elysée afin d’être notés.

[Si les notes sont bonnes, l’on maintient l’employé local à son poste (Présidence africaine). Si ce dernier ne fait plus l’affaire de l’entreprise occidentale ou la Françafrique, il est licencié purement et simplement (dégommage, coups d’état, rébellions)].

C’est cela la triste réalité entre les occidentaux et les Chefs d’état africains ayant accepté de la faire la courbette ou le singe devant ces idiots et sauvages en costumes.

Un individu se donne la valeur qu’il pense mériter. Si votre valeur marchande est en dessous d’une valeur considérable et non négligeable, alors soyez en sûrs que vous serez souvent achetés à crédit.

Les leaders politiques tels Kwamé Nkrumah, Modibo Keïta, Sékou Touré, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Samora Marchal, Jomo Kenyatta, Laurent Gbagbo et bien d’autres ont marqué les occidentaux, car ils ont fait échouer toutes les stratégies occidentales, tentant soit de les corrompre ou de les intimider afin de mieux les manipuler, instrumentaliser et exploiter abusivement les ressources naturelles de leurs pays respectifs.

Ces leaders politiques africains ont préféré la posture du nationaliste ou souverainiste, au prix même de leur propre vie afin d’envoyer un signal fort aux occidentaux, en termes de respect mutuel, respect de la parole donnée (indépendances africaines) et surtout l’application stricte des traités et textes des Nations Unies concernant l’autodétermination, la souveraineté des états et surtout le libre choix de partenaires commerciaux.

La plupart de nos leaders politiques furent soit assassinés ou dégommés ou emprisonnés afin de servir de leçon aux autres leaders tentant de reproduire leurs exploits.

En d’autres termes, les occidentaux comptent sur la psychose permanente des leaders africains afin de s’imposer à nous. [La peur de perdre son poste ou son pouvoir ou sa fortune ou ses privilèges ou sa célébrité voire sa vie, fait de nous des esclaves et détenus volontaires et à la merci des occidentaux].

Aussi, de temps en temps, ils nous flattent avec des commentaires empreints d’hypocrisies et de sarcasmes afin de nous donner un semblant d’importance à leurs yeux. Si cela était le cas, le continent le plus riche de la planète ne serait jamais le plus pauvre par états et habitants. Il y a à notre sens quelque chose de pas claire.

Les africains sont dans cet état comateux car endormis par les enseignements du système éducatif occidental et renforcé par les media, nous inculquant le sentiment de « personnes bonnes a rien » ou « le complexe d’infériorité » pour une totale acculturation afin d’être acceptés comme « des personnes civilisées » ou « éduquées » ou « appartenant à une certaine élite ».

En plus de ces outils de servitude, la religion et les groupes ésotériques servent à maintenir les africains dans un profond sommeil, tuant en eux toutes velléités indépendantistes.

Tout ceci est possible et encore faisable, car les africains détestent lire ou s’instruire. Ils préfèrent les résumés ou encore les divertissements comme le sport, le sexe et les soirées, plutôt que de cultiver et transformer leur intellect.

Un individu n’utilisant point ses muscles, finit par les atrophier, ou les rendre très faibles, ceci s’applique également avec le cerveau paresseux ou inactif.

Il devient très paresseux et réagit plutôt aux situations ou circonstances au lieu de poser un arrêt et cogiter afin de trouver des solutions idoines.

En clair, l’éducation occidentale tue en nous tout humanisme, nous transformant en humanoïdes, donc des automates répondant uniquement aux commandes et ordres du Maitre ou du Concepteur.

Nous pouvons soutenir sans ambages et loin d’être insultant a l’égard des diplômés africains, qu’ils sont plus le produit de leurs grandes écoles et universités, donc des perroquets diplômés plutôt que des intellectuels, des personnes partageant leur savoir acquis avec les membres de la communauté locale ou autochtone, pour la bonne marche de celle-ci.

Nos diplômés africains écrivent souvent de très bons ouvrages pouvant aider les populations africaines à sortir de la misère et de la servitude, mais étant eux-mêmes de purs produits du système éducatif occidental, ces personnes préfèrent produire leurs ouvrages et les vendre pour des retombées financières.

En clair, le système éducatif occidental développe en nous des qualités nocives telles l’individualisme, l’égoïsme, la corruption, la poursuite de la célébrité, de la reconnaissance, de la fortune mal acquise, du prestige afin d’être soit acceptés par les occidentaux ou soit par les populations locales ou par les deux communautés raciales.

Aussi, ces diplômés africains sont incapables de réduire leurs connaissances en éléments facilement « comestibles » pour les populations locales, très souvent analphabètes. Ces diplômés passeront le clair de leur temps à aligner tous les mots du lexique et citer tous les auteurs lus afin de se donner de la contenance ou afin de paraitre très éduqués.

Dans la réalité, ils ne font que distraire les populations et les endormir de plus, au lieu de leur apporter le réveil électrique nécessaire afin de les maintenir en éveil constant et faire d’eux des acteurs-directeurs de leurs propres destins ou aspirations. C’est cela le véritable danger des populations africaines, se laissant séduire par ses propres fils et filles éduqués en occident mais incapables de sortir leurs propres parents de la misère. Très souvent ce sont ces diplômés qui complotent avec les occidentaux afin de faire massacrer leurs propres populations pour des postes ministériels ou présidentiels.

Prenez le cas pathétique des dissidents du PDCI-RDA, tous candidats du PDCI-RDA aux élections générales de 2015, contre le tyran Ouattara et son allié politique, Henri Konan Bédié, du PDCI-RDA, devenu le PDCI-RDR suite à l’appel de Daoukro (candidature unique en faveur du génocidaire Ouattara).

Ces personnalités politiques tentent de passer pour des « démocrates » et des « personnes soucieuses du strict respect des textes » de leur parti, lesquels textes exigent consultations des bases ou des instances suprêmes avant toutes décisions capitales pouvant affecter le parti.

Ces individus, tous corrompus jusqu’à la moelle épinière, se sont donnés en spectacle comique cette semaine à l’Hôtel pullman, ex Sofitel, sis au Plateau, Abidjan-Côte D’Ivoire.

Ces individus tentant désespérément de s’accrocher au « strict respect des textes de notre parti », n’en firent point pour la Constitution de Juillet 2000, en la mettant malicieusement et délibérément de côté ou en veilleuse en sa décision du 4 Décembre 2010 en provenance du CCI (Conseil Constitutionnel Ivoirien), soutenant mordicus la « victoire » du malheureux perdant, Alassane Dramane Ouattara.

Pour des postes administratifs et ministériels sans oublier les prestiges et la fortune, ces leaders politiques ont continué à distraire les populations ivoiriennes et la communauté internationale de la victoire écrasante d’un Ouattara venu en troisième position après Bédié, au premier tour des élections de 2010.

Pour leurs intérêts politiques, financiers égoïstes et personnels, ils ont délibérément fermé les yeux sur toutes les atrocités subies sur les populations ivoiriennes.

De nos jours, la menace de la disparition de leur parti politique, le PDCI-RDA devenant du coup le PDCI-RDR, donc un parti phagocyté par un autre, ces mêmes leaders montent sur leurs grands chevaux en tentant de passer pour des légalistes ou des personnes soucieuses du respect des textes de leur parti.

En politique, il faut toujours éviter de créer des précédents politiquement politiciens soi-même, car l’on ouvre grandes les portes à ses propres déboires ou exposeront vos propres vulnérabilités à un moment donné. C’est exactement le cas ici.

Si vous aviez rejeté la Constitution de votre propre pays, une loi organique pour tous et toutes sans exception, donc la souveraineté de votre propre état, pourquoi souhaitez-vous que les populations vous apportent la compassion si vos textes de parti sont violés par des individus tant au sein du parti et à l’extérieur ?

En d’autres termes, ne point faire de mal aux autres ou infliger des blessures inutiles aux autres si l’on ne supporte point pareil traitement !

Vous avez délibérément et malicieusement piétiné la Constitution de votre propre pays et observé en silence coupable et complice le massacre voire le génocide des populations ivoiriennes, tout ceci pour la sauvegarde de vos intérêts personnels.

De nos jours, pour la menace de vos mêmes intérêts égoïstes, l’on interpelle solennellement les populations ivoiriennes et la communauté internationale !

[N’est-ce pas cela la traduction de l’hypocrisie et du manque de formation politique ?]

[Comment peut-on accorder moins de considérations à notre propre constitution et plus de considérations aux textes de notre parti ?]

Quel est le texte supérieur ou inférieur des deux entités légales ?

Au-delà même de la protection des intérêts politiques et financiers égoïstes, l’on doit s’élever au-dessus des considérations politiques et adresser le problème avec une certaine objectivité.

Pourquoi certains individus pensent-ils être nés uniquement afin de conduire le destin de nos nations ?

Ces mêmes corrompus et malfaiteurs politiques, sont toujours les mêmes à vouloir occuper des postes exécutifs, alors qu’ils ne savent absolument rien de la formation politique, de la gestion des affaires de l’état, de la géopolitique ou des aspirations ou misères de leurs propres populations.

Pour ces personnages lugubres, il faut occuper des postes ministériels et/ou exécutifs afin de maintenir leur train de vie de personnes corrompues ou tentant de passer pour une certaine élite politique née avec une cueillerez en or en bouche.

Il existe en Afrique des groupes ethniques ou religieux prétendant être les seuls à diriger nos états, comme si nos états sont des monarchies ou leurs propriétés privées.

Comment peuvent-ils penser ou soutenir qu’ils sont les seuls individus à sortir nos états de l’impasse ou que les autres africains diplômés sont des personnes incapables ou ne méritant point la place qu’ils occupent illégalement ou frauduleusement ?

Comment expliquer qu’un individu comme Charles Konan Banny, homme de finances, ex Gouverneur de la BCEAO, institution financière coloniale française, aux relents africains, individu transformé pour la circonstance en « Premier Ministre », pendant la crise ivoirienne, donc un individu sans formation politique réelle, tente désespérément de nos jours d’occuper « la présidence pour le bonheur des ivoiriens », lui qui fut incapable de réconcilier les ivoiriens sous sa présidence et passage à la CDVR ou [Commission Dialogue Vérité et Réconciliation] des années durant. Jusqu’à nos jours, les ivoiriens se demandent encore qu’est-ce qu’il avait atteint avec ses multiples consultations et créations de postes fictifs budgétivores jusqu’à sa déclaration pour sa participation aux élections d’Octobre 2015.

Finalement aucun des candidats issus de ce parti, le PDCI-RDA, n’a réellement le mandat politique ou congressionnel ou l’approbation de la base en termes de sélection ou choix porté sur eux afin de représenter le parti aux élections prochaines.

Par pur égoïsme, arrogance, vanité et souci de maintenir leur train de vie de personnes très corrompues ou corruptibles, ces individus tentent de passer pour des dissidents au sein de leur propre parti pour le rétablissement disent-ils des textes ou pour l’application stricte des textes de leur parti.

Est-ce dire que les textes vétustes et antidémocratiques voire génocidaires du PDCI-RDA sont plus importants que la Constitution de Juillet 2000, constitution votée à plus de 80% ?

Là, se trouve la question uniquement adressée aux 4 larrons politiques issus du PDCI, à savoir Konan Kouadio Bertin (KKB), Essy Amara, Charles Konan Banny et Jérôme Kablan Brou.

Finalement, les diplômés et autres parvenus africains ou affairistes politiques se présentent sous différentes formes voire formats. C’est désormais la nouvelle tendance politique en Côte D’Ivoire, de voir des comploteurs, des dissidents, des affamés politiques, des parvenus politiques se balader en groupe de quatre personnes, généralement des groupes de quatre hommes.

Il existe le groupe des Daltons britanniques, faisant le tour des prisons et bureaux administratifs à la recherche de postes au sein de la nouvelle administration se dessinant peu à peu sous un certain dissident et corrompu du nom de Pascal Affi N’Guessan.

Certains collaborateurs zélés ont déjà manifesté leur joie publique suite à leur nomination ô combien méritée pour avoir soutenu mordicus le tyran voltaïque Ouattara et sa politique fasciste de « Rattrapage ethnique ».

« Depuis le 25 Février 2015 et pour le compte du Ministère de l’Agriculture, je suis membre du « Comité Environnement » de l’équipe d’experts nationaux du Projet d’Appui à la Filière Palmier à Huile pour l’Interprétation Nationale du Standard « Round table For Sustainable Palm Oil (RSPO) ».

Ce projet a pour objectif, entre autres, d’accompagner les acteurs (petits producteurs et industriels) de la filière Palmier à Huile de Côte D’Ivoire à produire de l’huile de palme dans le strict respect de normes environnementales en vigueur. Je prie le Seigneur d’aider cette équipe nationale dans cette mission – With Doh Bi Alain at Abidjan, Plateau ».

SOURCE: ALAIN DOH BI (Yesterday at 10:06)

Voilà les effets pervers des actes et autres aspects de la politique collaboratrice et pernicieuse de nos diplômés africains, consistant à saboter nos propres institutions, souverainetés et endeuiller nos propres populations. Et pourtant, ces mêmes individus, tous des régionalistes dans l’âme et des collaborateurs pro-occidentaux, parlent de la libération totale de l’Afrique avec passions et fiertés. C’est cela le véritable danger permanent posé par ces « afrocentristes » (cas du « panafricaniste, Essy Amara, ex Secrétaire Général de l’ONU de 2001 à 2003) le jour et collaborateurs-complices-génocidaires la nuit.

Ces personnes passent le clair de leur temps à manipuler et instrumentaliser les populations en faisant souvent usage de concepts politiques, religieux, régionaux, nationaux, panafricains et autres pouvant réunir toutes les populations autour d’eux, mais en réalité, ils ne croient même pas ou ne partagent point les aspirations indépendantistes des populations africaines.

Tout ce cirque politique est de la pure distraction afin de se maintenir au pouvoir et maintenir leur train de vie, comme si ces gens-là furent spécialement nés pour gouverner les autres. Quelle prétention !

Nous ne sommes point surpris, car ces prétentions sont des résultantes des comportements arrogants et suffisants de leurs maitres français, des personnes sans aucune humilité ou sagesse ou pleine de vanités ou s’autoproclamant expertes en ceci ou cela.

« SEUL UN ABRUTI LAISSERAIT SON ENNEMI ÉDUQUER SES ENFANTS » MALCOM X.

En termes d’expertises, veuillez-vous référer au génie industriel français dans la construction des ponts et des bâtiments ou édifices en Afrique, génie industriel de Bouygues Constructions en Côte D’Ivoire.

Le troisième (3e) pont et l’échangeur de la Riviera sont de véritables calamités industrielles avec des nids de poules aussi larges que des cratères de volcans endormis, juste quelques semaines après l’inauguration de cette monstruosité industrielle française, coûtant 138 Milliards FCFA contre 48 Milliards FCFA (Proposition des chinois) au contribuable ivoirien, un véritable vol à main armée et en plein jour ! Voir photo de couverture pour l’illustration.

En clair, les problèmes minant le continent noir sont nombreux et multiples.

Il ne suffit point de nommer un individu ou une personnalité politique à la tête de l’organisation continentale et prétendre que les choses s’en-briqueront naturellement comme un puzzle. Il y a un travail considérable à abattre avant d’atteindre une certaine émergence totale. C’est en cela que nous soutenons la thèse de grands défis africains en lieu et place d’indépendances africaines.

L’indépendance totale des états africains est tout un processus et non un décret et une décision politique. Il faut pour cela que tous sans exception puisse palper l’indépendance ou l’émergence dans toutes ses formes. Avant de désigner un jour particulier à célébrer.

En d’autres termes, si l’on souhaite aller très loin, il nous faut ménager notre monture. Or, dans le cas précis, notre monture est très boitillante et vieillissante.

Pouvons-nous compter sur un cheval vieillissant, handicapé et espérer qu’il remporte la course parmi les meilleurs chevaux de notre univers ?

Pariiez-vous sur un sprinter grand fumeur ou sur Usain Bolt ?

Là, se trouve la véritable équation à résoudre en termes d’orientation politique des états africains et la création d’un super état africain.

En d’autres termes, il nous faut faire un toilettage en profondeur ou un SWOT ANALYSIS, signifiant faire l’inventaire de sa propre [Force], [Faiblesse], [Opportunités] et [Menaces]. Une fois cet exercice fait, l’orientation politique ou la stratégie viendra naturellement. L’on saura exactement les besoins ou les faiblesses ou les opportunités ou les menaces des états africains et pourquoi ils stagnent à émerger.

Nous saluons la nomination de SEM Mugabe. Cependant, nous lui annonçons que sa présidence ne sera point aisée ou une balade politique. Nous africains, attendons beaucoup de lui et son équipe afin de dessiner les nouvelles orientations politiques, économiques, militaires, scientifiques et sociales pour le continent africain.

Il s’agit au moins sous son leadership de créer les bases impératives et nécessaires de faire du continent, le plus performant en tout.

En clair, c’est un véritable challenge, car il a la lourde tâche d’actualiser tous les projets de ses frères et prédécesseurs, assassinés uniquement pour avoir souhaité donner un instrument fort aux populations africaines.

Pour la mémoire de tous nos leaders politiques des indépendances africaines et ceux encore détenus par la communauté internationale, il est grand temps de démontrer aux yeux du monde nos qualités de leaders-nés, d’éducateurs-nés, de législateurs-nés, de leaders charismatiques, sages, humbles, communautaires et non de se servir de certains de nos instruments afin de régler des comptes personnels ou politiques aux occidentaux.

Nos populations ont longtemps souffert le martyr. Il est question de leur apporter pour une fois dans leur misérable vie, le sourire tant attendu, l’amélioration de leurs conditions de vie, un logement décent, un emploi, une santé publique gratuite, un salaire décent, une retraite et pensions décentes, bref l’émergence occidentale vidant nos états à la recherche de boulots et de sanctuaires.

Il est désormais question de créer des institutions fortes, des leaders forts et une base forte, de sorte que les trois entités soient en parfaite symbiose, car un seul peuple, une seule race, un seul destin et un seul Dieu.

Une situation pareille, mettrait un terme définitif à l’ingérence occidentale ou la victimisation de nos propres populations ou à leur instrumentalisation pour des missions de sabotage ou des rébellions et autres actes séditieux. En clair, tous pour autant que nous nous considérions africains, nous avons une tache particulière à jouer. C’est cela la division du travail.

En clair, l’Afrique doit être un vaste marché pour emplois, car dans les prochaines années, elle sera en pleine construction. Par conséquent, l’on aura régler le problème du chômage de nos jeunes frères diplômés, souvent fuyant la misère locale pour l’occident.

Nous devons mettre en place une politique de rétention de tous nos cerveaux pour la construction de notre patrimoine commun, l’Afrique. Ceci ne peut être uniquement une affaire de politiciens mais une affaire de tous les africains, y compris ceux-là même toujours considérés comme des analphabètes. Tout le monde sans exception doit apporter sa pierre à l’édifice. Ainsi, la loyauté aux institutions se fera naturellement et non par affinités politiques ou religieuses ou régionales.

En termes de projets-clés pour nos états et populations, nous nous proposons la liste suivante :

[Dans un premier instant, il est question de réviser les textes de l’organisation continentale, l’UA afin de les adapter avec les nouvelles réalités africaines et se défaire de l’emprise ou l’ingérence occidentale].

En d’autres termes, une nouvelle constitution africaine, afin que les autres constitutions locales donnent plus de pouvoirs politiques et économiques à l’organisation africaine, pour que celle-ci puisse réellement agir en leur nom et défendre leurs intérêts en leur nom, car dans le cas précis ou actuel, les états africains possèdent encore leurs constitutions individuelles et une organisation continentale avec ses propres textes souvent en déphasage avec les états membres ou en contradiction flagrante, comme ce fut le cas de l’implication tacite et complice de l’organisation sous le frère kamite Jean Ping du Gabon, ex Président de la Commission Africaine, dans la crise post-électorale ivoirienne et au forcing de l’investiture du candidat malheureux, le putschiste Ouattara, le 11 Mai 2011, à Yamoussoukro, en violation flagrante de l’Article 3(b) de la Charte de l’UA.

[En clair, l’Afrique doit se doter d’une Constitution africaine et non de textes de l’organisation continentale comme c’est le cas actuellement].

[Les africains n’ont aucune option ou aucun choix d’évoluer individuellement ou d’évoluer séparés ou séparément dans le climat politique international actuel. Il leur faut absolument faire front commun pour un destin commun et une émergence totale commune].

En d’autres termes, il nous faut mettre un terme définitif aux problèmes politiques, régionalistes et fratricides de leaderships régionaux ou économiques ou militaires comme c’est tristement le cas entre les régionalistes (CEDEAO et CEMAC) et les fédéralistes (pro-panafricanisme).

Ceci fut jusqu’à récemment impossible à réaliser, car le géant nigérian, s’opposait aux appels des fédéralistes de les joindre au sein de l’UNION AFRICAINE, comme un des membres influents, militaires et économiques.

Depuis les attaques terroristes des islamistes pro-français, BOKO HARAM, le Nigéria a pris l’engagement de laisser les troupes africaines à exercer librement des activités militaires sur son territoire contre les éléments de BOKO HARAM.

Également, le Nigéria ayant toujours boycotté les activités de l’UNION AFRICAINE, a récemment envoyé son Ministre des Affaires étrangères en Janvier 2015, lors de la nomination de Robert Mugabe. Le Nigéria a librement accepté de jouer un rôle important dans la construction de l’armée africaine.

En clair, les positions autrefois figées et non-négociables, ont véritablement changé en faveur d’une union africaine plus forte pour le bénéfice des états africains et leurs populations longtemps sujettes à toutes sortes d’abus et d’exploitations voire de génocides.

Autrement exposé, c’est le réveil des africains ou le réveil du Phoenix, se reconstituant à partir de ses propres cendres.

Pour nous résumer, il nous faut une constitution africaine en lieu et place de textes panafricains ne valant point leur pesant d’or.

Nous nous proposons de vous démontrer les tares et insuffisances des articles panafricains actuels depuis la création de l’UNION AFRICAINE en 2001.

[EXTRAIT DU LIVRE DE NICK DE BESSOU SUR LE PANAFRICANISME] :

CHAPITRE VII

  1. Les faiblesses et critiques de l’UA.

Cependant, les Etats africains s’efforcent à bâtir un super état là-dessus. A titre d’explications, je me permets de critiquer point par point les objectifs de l’UA afin d’exposer les tares et lacunes.

  1. Réaliser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique ;

L’objectif principal de l’OUA devenue UA fut de créer les conditions propices d’une intégration africaine et d’une politique commune en vue de créer les Etas Unis d’Afrique. Cependant, la colonisation a laissé ses marques sur certains de nos leaders politiques. Ces leaders ont opté pour la cause occidentale ou se faisant appelés pro-occidentaux ou pro-capitalistes. Plus tard, ces leaders seront organisés par petits groupes donnant naissance au régionalisme. Le régionalisme est l’antithèse du panafricanisme. Il n’est pas inclusif. Il est plutôt sélectif.

Les critères de sélection sont l’acceptation de la suprématie du colon d’hier, la langue, l’idéologie, la culture et l’orientation politico-économique. Le cas de la CEDEAO est un cas intéressant. La grande majorité des Etats membres est francophone. Ils ont en commun la métropole, la langue, l’histoire, l’économie et la culture. Le Nigeria, le Ghana et le Liberia sont les seuls pays francophone à l’intérieur de cette organisation régionale. Ces pays anglophones ont en commun la langue, l’histoire, la métropole et le Commonwealth ou l’économie commune. Cependant, à l’instar des pays francophones, le Nigeria, le Ghana et le Libéria enregistrent des prêts et aides financières importante de la France, afin de maintenir l’organisation régionale dans sa forme actuelle. Ces pays acceptent tacitement l’ingérence de la France dans leurs affaires. En retour, ils ont le soutien et la protection militaire en cas de trouble. La démocratie n’existe pas à l’intérieur de cette organisation régionale. Les Chefs d’état sont nommés ou imposés depuis l’occident. Les élections générales sont de la poudre aux yeux. Les résultats des élections sont connus d’avance en occident. Des faux sondages seront publiés à l’avance comme pour préparer les populations locales à la victoire imminente de tel ou tel candidat. Généralement, le candidat pro-occidental remporte toujours les élections même si cela crée des contestations et autres troubles.

La CEDEAO est un club d’amis pro-occidentaux qui a pour mission de saboter l’UA de l’intérieur. 50 ans plus tard, aucune percée remarquable pour l’avènement des Etats Unis D’Afrique. L’unité africaine n’existe que de nom. Il existe dans les faits, une rivalité et une compétition entre les Etats membres d’un côté et entre les organisations régionales et l’UA d’un autre.

Les régionalistes et individualistes sont en nombre majoritaire en Afrique. Ils décident de par leur nombre pléthorique, la direction des débats au sein de l’organisation continentale. Avant toute réunion de haut niveau, ils prennent la peine de se concerter et de demander l’onction des occidentaux. Il est alors impossible, dans ces conditions, d’atteindre l’objectif premier de l’UA.

  1. Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres ;

L’Afrique demeure la chasse gardée des occidentaux. Le continent tout entier est encore divisé en zones d’influence occidentale. La France, La Grande Bretagne et les Etats Unis en sont les grands bénéficiaires. Pour expliquer leur présence en Afrique, des concepts nouveaux ont été élaborés.

L’on parlera des droits de l’homme, de la démocratie et du terrorisme international. Comme au temps de l’esclavage et de la colonisation, les occidentaux ont toujours usé de leur génie pour assouvir leurs besoins. Ce ne sont pas les prétextes qui leur manquent si cela peut justifier en temps si peu l’annexion d’un territoire. Pour l’instant, les occidentaux trouvent que notre continent souffre de démocratie, viole les droits de l’homme et est un terrain propice au terrorisme international.

En ce qui concerne la démocratie, les occidentaux n’ont jamais poussé l’idée de la répandre en Afrique dès les indépendances. Pourquoi le font-ils maintenant ?

Qu’est-ce qui a donc changé ?

Ces pays occidentaux sont des vieilles démocraties. Ils n’ont jamais vu l’opportunité ou le bien-fondé de la démocratie en Afrique dès 1960. Aussi, l’ONU vieille de 60 ans n’a jamais véhiculé ce concept pour les africains. Pourquoi ce revirement soudain ?

Jean François Copé (UMP) sur les antennes françaises : « Nous apprenons la démocratie. C’est assez nouveau ». Cette révélation est de taille. Comment des hommes politiques occidentaux qui ne savent rien de la démocratie, peuvent-ils nous l’enseigner ?

Pour la petite histoire, c’est le parti de Nicola Sarkozy (UMP), l’ex Président français, qui a donné l’autorisation de bombarder la résidence du Président Ivoirien, M. Laurent Gbagbo en Mars/Avril 2011.

Les prétextes justifiant les bombardements furent l’instauration de la démocratie en Côte D’Ivoire. La crise électorale avait produit deux vainqueurs aux élections présidentielles de novembre 2010.

L’un s’appuyait sur le Conseil Constitutionnel de son pays (M. Gbagbo) et l’autre s’appuyait sur le soutien de la communauté internationale (M. Ouattara). La crise aurait pu être réglée de façon démocratique soit en reprenant les élections dans les zones contestées ou en faisant le recomptage des voix comme cela furent les cas aux Etats Unis d’Amérique en 2000, Afghanistan (2010), Haïti (2011) et récemment au Kenya (2013). En lieu et place, une guerre a été déclenchée faisant des milliers de morts.

Questions ?

La guerre était-elle une solution démocratique comparée au recomptage des voix ?

La démocratie comme le décrivait Chirac, est pour les africains, un luxe. Seul l’occident peut parler de démocratie et même mener une guerre pour l’imposer. Cependant, ils sont eux-mêmes impuissants ou encore ignorent les pratiques démocratiques, comme l’a avoué Copé.

En ce qui concerne les droits de l’homme, les occidentaux se sont faits complices de graves violations des droits de l’homme en Afrique.

Les cas Rwandais, de la République Démocratique du Congo, de la Lybie et de la Côte D’Ivoire. Ces occidentaux n’ont jamais critiqué ouvertement ou vertement les régimes en place.

La raison est que ces régimes africains, ont été pour la plupart, placés ou installés avec la bénédiction des grands de ce monde. Par conséquent, ils ne peuvent s’autocritiquer.

En ce qui concerne le terrorisme international, ce sont les mêmes occidentaux qui arment ceux qu’ils appellent aujourd’hui des combattants de la liberté, sous le chapitre du printemps arabe. Cependant, quand ces bandes armées retournent les armes occidentales contre eux, ils deviennent automatiquement des terroristes. C’est ce jeu double, trouble et hypocrite qui explique la véritable nature des « sauveurs occidentaux ». Pendant la crise post-électorale en Côte D’Ivoire et bien avant, la France avait armé et encadré la rébellion contre le Président démocratiquement élu, M. Laurent Gbagbo. Récemment pendant la crise syrienne, la France a encore unilatéralement déclaré par le biais de son ministre des Affaires Etrangères, M. Laurent Fabius, son choix d’armer les rebelles syriens contre le gouvernement de Bachar Assad. Aujourd’hui, après avoir armé les rebelles libyens contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi en 2010/2011, les armes se sont retournées contre eux.

Laurent Fabius : « La Libye est un véritable arsenal à ciel ouvert où tous les islamistes radicaux viennent y prospérer. (…) Je souhaite la coopération de tous pour essayer d’y mettre de l’ordre ».

En clair, le problème libyen devient une affaire internationale après avoir installé la chienlit dans ce pays. La communauté internationale encore moins les africains n’ont jamais été consulté avant la décision d’armer les rebelles libyens.

L’intention ou la volonté de faire partir le guide libyen par tous les moyens était plus importante. Ils n’avaient pas prévu que les armes pouvaient se retrouver dans les mains des islamistes, très actifs dans la région. Les rebelles libyens ou le CNT n’est pas un gouvernement d’opposition. Cependant, la France et les pays occidentaux lui ont accordé un statut particulier, faisant d’eux l’alternative en Libye. Des armes lourdes et sophistiquées ont été livrées au CNT.

Aujourd’hui ces armes sont devenues la propriété des islamistes qui n’hésitent pas à les utiliser contre leurs alliés occidentaux d’hier. En d’autres termes, les occidentaux sont à la fois les pyromanes et pompiers. Le terrorisme international est la résultante de la mauvaise politique étrangère occidentale. Les pays tels la France, Grande Bretagne et les Etats Unis d’Amérique usent de leur position de détenteurs du droit de veto pour instrumentaliser l’ONU et par la suite favoriser l’expansion hégémonique occidentale. Les guerres en Afrique et en Syrie sont des annexions afin de garantir la survie économique occidentale. Ils s’en foutent des droits de l’homme, de la démocratie et du terrorisme international.

Cependant ces concepts sont abusivement utilisés pour se donner bonne conscience dans leur sale besogne.

La souveraineté des états africains n’existe pas réellement. Les dispositions constitutionnelles des états africains représentent que du papier toilette pour ces occidentaux. Ils n’ont aucune considération pour nos frontières, intégrité territoriale et pour nos peuples. Ils peuvent s’inviter dans un territoire sans l’autorisation expresse de l’ONU. Le droit de veto est un pouvoir déstabilisateur dans leurs mains. L’ONU est un véritable club d’amis pour le trio occidental, jouant les gardiens de la paix internationale et avocats des droits de l’homme.

Le comble c’est que les africains croient encore en la sincérité de ces occidentaux. Ces africains ouvrent grandes les portes pour faire entrer le loup dans la bergerie. Les cas ivoirien, Libyen et Malien ces trois dernières années, démontrent l’impuissance de l’UA à garantir la sécurité territoriale de ses états membres. D’ailleurs, l’UA n’est jamais consultée pour les décisions qui affectent le continent. Elle est très souvent mise devant le fait accompli. L’UA est une organisation sans réel pouvoir ou décision.

Sa composition pléthorique de régionalistes et individualistes, fait d’elle une organisation sans coquille ou poids juridique et politique. L’UA est en fait ou réalité un chien féroce sans crocs.

  1. Accélérer l’intégration politique et socio-économique du continent ;

L’intégration politique comme démontré plus haut est un véritable leurre. En50 ans, nos Chefs d’états ont été incapables de le faire de commun accord. En 50 ans, l’intégration n’a connu aucune vitesse de croisière. Elle est restée lettres mortes. Cela aurait pu interpeller l’UA afin qu’elle revoie revoir son approche. Il y a parmi les fédéralistes, des voix qui s’élèvent pour dénoncer cet état de fait.

[LE PRÉSIDENT GHANÉEN JOHN MAHAMA APPELLE A L’ACTION COMMUNE DES CHEFS D’ÉTATS AFRICAINS].

Lors du 21e sommet des Chefs de l’Etat de l’Union Africaine (UA) couplé avec le 50e anniversaire de cette structure, le Président ghanéen, John Mahatma, a appelé ses homologues africains à arrêter de faire des déclarations du bout des lèvres pour donner la chance au continent de réaliser son unité.

Pour Mahatma les prises de décisions au niveau de l’UA doivent aller au-delà des délibérations des Chefs d’Etat et que les peuples africains des villes et des villages puissent s’exprimer de manière démocratique sur la vision panafricaine.

Par rapport au thème retenu pour ce sommet (Panafricanisme et Renaissance africaine) et directement à l’adresse de ses homologues Présidents africains, le ghanéen leur a fait remarquer que « nous ne pouvons pas parler d'une véritable renaissance de l'Afrique quand nous continuons de poursuivre différentes actions sociales, économiques et politiques parfois contradictoires ».

Ces déviations dira-t-il « servent plutôt les intérêts de l'ancienne puissance coloniale et les puissances mondiales ».

Pour une approche de solution, le numéro un ghanéen a proposé que les africains admettent que la vision panafricaine peut être réalisée lorsque les pays de l’union réduiront leurs souverainetés nationales individuelles en une souveraineté collective sur le continent.

Sur le volet économique, l’objectif d’intégration économique est caractérisé par une trop grande ambition des projets comparée aux faibles moyens alloués. Il n’y a en réalité aucune politique commune ou harmonisée. Aussi, les régionalistes trainent les pas quant au financement de l’organisation. La trop grande dépendance financière de l’UA vis-à-vis de l’occident met en péril toute solution ou mesure économique.

Le Traité d’Abuja, Nigeria, en 1991, portant sur l’instauration d’un marché commun continental à l’horizon 2025, est saboté de l’intérieur par les régionalistes et les occidentaux. Une Afrique forte économiquement est une menace pour l’occident. Les ressources naturelles africaines ne seraient plus aisément disponibles pour les occidentaux.

L’Afrique serait un marché compétitif et performant à l’image de l’Union Européenne. Par conséquent, saboter le Traité d’Abuja, est la solution qui s’impose afin de garantir l’hégémonie occidentale et la mainmise sur nos ressources naturelles. Les observateurs sont sceptiques quant à l’avancée du projet portant sur la création d’un marché commun africain.

Le marché commun africain sous-entend la création d’une monnaie africaine d’où la disparition du CFA par exemple. Or le CFA, fait vivre l’économie française car le trésor public retient 50% des revenus de la vente de nos produits agricoles. Avec une monnaie africaine, le trésor français perd 50% de ses revenus africains, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’économie française mais au-delà pour l’Euro.

« 4000 milliards de FCFA. C’est le montant des réserves accumulées dans le compte CFA logé au Trésor français. Or, l’UEMOA a besoin uniquement 2000 milliards de FCFA pour financer son programme régional. C’est là le point faible du Franc. L’immobilisation de ces 4000 milliards de FCFA dans le compte d’opération coûte cher aux économies de la zone et fausse le ratio d’endettement ».

Selon Adama Wade in LesAfriques.com du 09.05.13: « La dernière réunion des ministres des Finances de la zone Franc à Dakar a été l’occasion pour les partisans et les détracteurs de cette monnaie commune de s’entredéchirer par presse interposée dans les faubourgs fleuris de la françafrique. Plutôt que de croiser le fer, nous leur demanderons de croiser les mots et les chiffres.

La conjoncture est plutôt favorable pour un espace qui va connaître cette année une croissance de 6% marquant le retour de la Côte d’Ivoire à la vie et au développement. Gardons-nous cependant de tout triomphalisme. La zone Franc est le grand corps malade de l’Afrique, évoluant moins vite que le Ghana, le Nigeria, le Mozambique, l’Angola ou encore les pays de l’Afrique de l’Est. Contrairement à ce que suggère le partage de l’appellation commune de leur monnaie, cette zone comprend virtuellement trois monnaies: le Franc de l’Afrique de l’Ouest et le Franc de l’Afrique Centrale. Auxquels il faut ajouter le Franc des Comores, soumis à la dérive des continents.

S’ajoutent à ces fractures monétaires, des politiques budgétaires souvent en contradiction du fait de l’absence de plan de convergence économique et de la multiplicité des barrières pour la fluidité des capitaux et des échanges. L’Europe a mis cinquante ans pour arriver à une monnaie. A son rythme actuel, la zone CFA mettra sans doute cinq cent ans pour parvenir à une gouvernance économique et à des critères de convergence.

Aussi, à nos économistes qui dénoncent une monnaie d’asservissement, il serait utile sans doute de rappeler que ce n’est pas la monnaie en elle-même qui pose problème. C’est encore une fois de plus notre volonté à faire sauter les verrous nécessaires à l’édification d’un marché intégré. C’est là où le Kenya, le Rwanda et l’EAC en général ont évolué plus vite que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et l’UEMOA en général. Ces pays anglophones manifestent une volonté de convergence attestée par des actes concrets et un agenda clair.

Tel ne semble pas être le cas de la zone CFA où l’heure est au copié collé des mesures d’austérité européennes. La proposition du premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye, de créer un fonds de stabilité (en a-t-on besoin quand on attend 6% de croissance ?) semble être tiré du naufrage chypriote ou de la tragédie grecque. Gardons-nous d’attirer sur les berges escarpées de Dakar une crise qui concerne avant tout le monde développé. L’Europe fera 0% de croissance cette année. L’Afrique en fera 5%. D’où un vocabulaire d’austérité qui souffle sur Bruxelles mais qui ne convient pas à Yaoundé.

Par contre, là où on rejoint monsieur le premier ministre, c’est quand il regrette la faible contribution du secteur bancaire (seulement 20% contre 77% au Maroc et 145% en Afrique du Sud) au financement de l’économie. Oui, les banques sont frileuses. Notre compagnonnage avec son éminence Abdoul Mbaye prend brusquement fin lorsqu’il feint d’oublier les vertus cardinales de sa profession première. Le rôle du banquier c’est d’abord de gérer le risque car, comme le disait l’autre, «toute banque est mortelle ».

C’est aux Etats et, par devers eux, à la Banque centrale, de prendre les mesures nécessaires à l’assainissement du climat d’affaires, à la fluidité des démarches de création d’entreprise, à la sécurisation du fichier personnel des pays membres, et, in fine, à une bonne gestion des comptes publics. Les taux suivront forcément, à la baisse.

Certes, certains de nos banquiers, adeptes des taux olympiques (la moyenne des taux est de 18%), ont leur part de responsabilité, préférant comme toujours «gagner de l’argent bêtement qu’en perdre intelligemment ». Mais ne concédons aux banquiers pas toute la responsabilité. A l’Etat revient le pouvoir d’orientation et de sanction. Ces orientations nous semblent d’une urgence dramatique, encore plus importantes que la révision du rapport ombilical entre le Franc CFA et l’euro. Le poids de la Chine, premier partenaire commercial de la plupart de ces pays à l’exception du Sénégal, appellera sans doute nos gouvernements à refaire le bilan froid et dépassionné de l’arrimage à la zone euro.

En attendant, les passes d’armes se multiplient entre les économistes des deux bords. Certains voient mordicus, dans cette monnaie, un avantage accordé aux multinationales françaises pour investir dans la zone et rapatrier leurs gains sans avoir à gérer le risque de change. D’autres regrettent que des Etats souverains n’aient aucun contrôle sur leur politique de change et soient, de ce fait, suspendus à une BCE (Banque Centrale Européenne) où ils ne sont pas représentés.

Il y a encore, à l’opposé des deux premières thèses, ceux qui pensent que l’effet bénéfique de la monnaie CFA est d’éviter une balkanisation monétaire dans un continent qui compte quand même 40 monnaies. A cela, la voix des économistes membres de l’internationale socialiste réplique en se demandant le bien-fondé d’une monnaie unique qui ne permet pas d’augmenter les flux commerciaux entre les pays membres. Les échanges sont en deçà de 15% dans les pays de l’UEMOA tournés vers l’Europe, destinataire de 60% de leurs export-import.

Dans leur élan, les partisans d’une rupture nette appellent de leurs vœux le divorce avec l’euro quitte à en payer le prix par une inflation, même à deux chiffres, bousculant au passage les conceptions classiques du FMI et de la Banque mondiale.

En dépit du talent oratoire indéniable de nos ministres des Finances, il y a deux chiffres qui collent au cerveau à la sortie de cette messe. [D’abord celui-là : 4000 milliards de FCFA. C’est le montant des réserves accumulées dans le compte CFA logé au Trésor français. Or, l’UEMOA a besoin uniquement de 2000 milliards de FCFA pour financer son programme régional. C’est là le point faible du Franc. L’immobilisation de ces 4000 milliards de FCFA dans le compte d’opération coûte cher aux économies de la zone et fausse le ratio d’endettement]. Nous restons persuadés que, tout comme dans le cadre du marché financier régional, la notation des pays sur la base des critères de convergence, offre plus de garantie qu’un compte séquestre à taux zéro.

A quand donc les révisions des accords de la zone Franc ? ».

La France et l’Union Européenne seraient les plus grands perdants si l’Afrique se dotait d’une monnaie qui couvrirait plus de 50 pays. Ce sont des risques à ne pas prendre lorsque le budget français est déficitaire depuis 2008.

Selon le Huffpost avec AFP du 15.05.13 : « La France est entrée en récession... Le produit intérieur brut (PIB) français a reculé de 0,2% au premier trimestre 2013, une contraction similaire à celle du dernier trimestre 2012, a annoncé l'Insee mercredi 15 mai 2013,

(Une récession correspond techniquement à un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs). C'est la troisième fois en quatre ans que la France est en récession.

"C’est la troisième baisse au cours des quatre derniers trimestres" que l’économie française passe dans le rouge, indique l’Insee. Le PIB français avait déjà reculé de 0,1% aux premier et deuxième trimestres 2012 avant de connaître un léger rebond au troisième et de replonger en fin d’année.

Pour l'ensemble de l'année 2012, l'Insee a toutefois conservé son estimation d'une croissance nulle, après avoir révisé à la baisse la hausse au troisième trimestre 2012 (0,1% au lieu de 0,2%). Mercredi, l'Allemagne a également revu à la baisse la hausse de son Produit intérieur brut sur la même période, à 0,1%.

Le gouvernement français maintient néanmoins sa prévision de croissance à 0,1% sur l'année 2013, a indiqué mercredi à l'AFP le ministère de l'Economie. Bercy semble convaincu qu'une reprise se fera sentir au deuxième semestre. +0,1%, c'est aussi le chiffre "contenu dans la dernière note de conjoncture de l’Insee", relèvent Les Echos. Le quotidien économique note toutefois que "la plupart des organismes et institutions prévoient un recul du PIB français" sur l'ensemble de l'année 2013. Ce recul atteindrait -0,1% selon le FMI et les 'sages' du Haut Conseil des finances publiques."

Après des périodes de récession en 2008-2009 et 2011, c'est la troisième fois en quatre ans que la France entre en récession, indique Le Monde sur son site internet. "Avant 2008, la France n'avait connu que deux périodes de récession", note le quotidien, fin 1974-début 1975, et en 1992-1993 ».

Les occidentaux ne peuvent jamais commettre le suicide économique pour plaire aux africains. L’Afrique est le continent qui soutient l’économie occidentale.

[Koffi Annan (Ancien patron de l’ONU) in Abidjandirect.net du 13 mai 2013].

«Les pertes subies par l’Afrique sous la forme de sorties de capitaux illicites représentent deux fois plus que ce qu’elle reçoit en aide internationale», se désole le prix Nobel de la paix 2001 dans l’introduction d’un rapport soutenu par de nombreuses organisations expertes en la matière, dont la Déclaration de Berne. «Les sociétés enregistrées dans les pays du G8 devraient être obligées de publier la liste complète de leurs filiales et les informations concernant leurs revenus à l’échelle internationale, leurs profits et les impôts payés dans les différentes juridictions», exige le rapport.

Kofi Annan demande explicitement à la Suisse de suivre la tendance politique générale en adoptant des mesures de transparence dans le domaine des matières premières. «Les Etats de l’OCDE, comme par exemple la Suisse, dotés de faibles normes sur la transparence pour le commerce des matières premières, le secteur financier et l’enregistrement d’entreprises doivent adopter des mesures contraignantes pour renforcer la régulation de ces domaines», a ajouté le fondateur de l’«Africa Progress Panel» (APP), basé à Genève ».

« Sur le continent, l'extrême pauvreté est en recul et la progression vers les objectifs du Millénaire pour le développement s'est accélérée. Plusieurs pays africains très pauvres, dont le Malawi, la Sierra Leone et l'Éthiopie, ont dernièrement considérablement réduit les inégalités de revenus.

Pourtant, des millions d'Africaines et d'Africains ne bénéficient pas de la croissance impressionnante que connaît le continent.

Un tiers des personnes les plus pauvres de la planète vivent en Afrique subsaharienne, laquelle compte six des dix pays les plus inégalitaires au monde. Là où les inégalités de revenus sont importantes, les bienfaits de la croissance économique demeurent inaccessibles aux couches pauvres de la population. La pauvreté et l'exclusion nuisent à la stabilité sociale, entravant la productivité des investissements et jusqu'à la croissance même ».

Source : Winnie Byanyima (directrice générale d'Oxfam International), L’Afrique doit reprendre la main sur ses ressources naturelles in Le Monde.fr| 28.05.2013 à 08h55• Mis à jour le28.05.2013 à 12h51.

L’Afrique est la poule aux œufs d’or. Il est virtuellement impossible de vendre cette poule même au plus offrant. Par conséquent, le Traité d’Abuja disparaitra naturellement avant même la date butoir de 2025.

  1. Promouvoir et défendre les positions africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et ses peuples ;

L’UA a de sérieux soucis à promouvoir et défendre les positions africaines. Elle est très souvent ignorée par les grands de ce monde. Elle est la dernière organisation à prendre acte des décisions onusiennes ou occidentales. Les occidentaux lui accordent peu d’intérêt et de considération. Il ne peut en être autrement, si l’UA est politiquement et financièrement dépendante de l’occident. Comment voulez-vous que votre enfant vous impose son autorité et desiderata dans votre propre maison ? C’est là que réside toute la problématique. L’UA est vide d’autorité politique. Dans les cas de la Libye, Côte D’Ivoire, Mali et Centrafrique, elle est restée impuissante devant les décisions occidentales. Elle a plutôt laissé faire les choses ou les crises affectant ses Etats membres. Souvent elle participe activement à la chute de ses propres Etats membres, comme ce fut le cas en Côte D’Ivoire pendant la crise post-électorale de 2010. L’UA a entériné la décision de la France Sarkozienne en tordant les bras au Conseil Constitutionnel afin de mettre de côté sa décision et d’investir M. Ouattara comme Président de la République de Côte D’Ivoire. L’UA n’avait pas les compétences juridiques pour le faire. Cependant, elle a pesé de tout son poids sur l’état de Côte D’Ivoire afin que la décision de la communauté internationale soit appliquée. Ceci démontre une fois de plus, son manque d’indépendance et de sa dépendance des occidentaux. Pour des promesses de financement de l’UA faites par Sarkozy, la Côte D’Ivoire fut sacrifiée sur l’autel. L’UA avait pour mission de veiller à la souveraineté de ses Etats Membres comme le stipule l’article 3(b) de la Charte africaine.

  1. Favoriser la coopération internationale, en tenant dument compte de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des droits de l’homme ;

Comme cela a été expliqué plus haut, l’organisation continentale n’est jamais consultée pour les décisions affectant ses Etats membres. Il n’y a pas de coopération mais plutôt de décisions unilatérales provenant des occidentaux.

En ce qui concerne les droits de l’homme en Afrique, l’UA est légendairement muette sur les abus et violations de droits de l’homme. Les cas de la RDC, Libye, Côte D’Ivoire et La Centrafrique sont des cas d’école. Aucune sanction ou mesure disciplinaire à l’endroit des Chefs d’état coupables de violations de droits de l’homme et ce malgré les rapports accablants des ONG telles Amnesty International et Human Right Watch. En réalité, l’UA n’a pas le courage politique de sanctionner ses Chefs d’état de peur de les aliéner mais et surtout de perdre une partie de son financement. En d’autres termes, l’UA est victime ou otage de ses propres membres, qui dictent la conduite à tenir.

  1. Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent ;

La meilleure chose qui soit arrivée à l’UA fut la création de Conseil de Paix et Sécurité. Cependant, ce conseil peine à imposer la paix et la stabilité sur le continent. Les états africains sont souvent secoués par des crises et rebellions généralement orchestrées par les occidentaux. Le conseil est donc impuissant car l’UA est financièrement dépendante. Il ne peut imposer de décisions aux occidentaux. Le faisant, l’UA risque de perdre de gros financements européens, par exemple. Entre faire vivre l’organisation et laisser fleurir les crises et rebellions, le choix de l’UA se porte sans hésitation sur les finances. L’UA laisse faire impuissamment les choses en Afrique pour sa propre survie. C’est cela le comble et la triste réalité. Les conflits et autres troubles ne sont pas prêts à disparaitre de sitôt même avec la création du Conseil de Paix et Sécurité.

  1. Promouvoir les principes et les institutions démocratiques, la participation populaire et la bonne gouvernance ;

Durant la crise post-électorale ivoirienne de 2010/2011, L’UA s’est fait remarquer de la plus piètre façon. L’UA a volontairement ignoré la plus haute instance juridique d’un pays membre et sa décision afin d’imposer une décision étrangère, basée sur les positions occidentales. La communauté internationale n’est pas un corps, avec des lois qui peuvent s’imposer aux pays membres de l’UA. Dans le souci d’entériner la décision de soit l’UE ou des Etats Unis d’Amérique, cette décision doit être reprise par l’organisation continentale, dotée de lois et moyens persuasifs. En d’autres termes, L’UA fut utilisée pour accomplir la sale besogne de la communauté internationale. Sans l’UA et sa décision, la communauté internationale était impuissante. Cependant, pour des raisons politiques et financières, l’UA s’est alignée honteusement aux desiderata des occidentaux.

Le Conseil Constitutionnel Ivoirien est l’équivalent du Conseil du même nom en France. Ce conseil est chargé de la régulation et proclamation des résultats définitifs des élections présidentielles.

Le Conseil Constitutionnel ivoirien n’avait fait que son travail en toute indépendance, loin des pressions politiques. La décision du conseil s’impose à tous y compris l’UA et la communauté internationale. Elle est aussi sans appel.

A supposer que la décision soit mauvaise ou erronée, elle demeure la décision finale. Le candidat malheureux aux élections, doit se soumettre à cette décision même erronée. Elle est sans appel. Dans le cas d’espèce, le candidat M. Ouattara avait rejeté cette décision sous prétexte que le Président de cette institution fut un proche du Président ivoirien sortant. Soit, mais que dire du Président de la CEI, qui avait annoncé les résultats définitifs hors délais, alors qu’il n’avait ni la compétence juridique ni l’autorité ? D’abord, M. Youssouf Bakayoko, Président de la CEI est un militant du PDCI-RDA, ensuite un allié du RDR de M. Ouattara et enfin un proche de M. Ouattara. Alors pourquoi accepter une décision administrative d’un proche de M. Ouattara et rejeter une décision constitutionnelle ? Quelle loi prime sur l’autre ? La décision administrative ou la constitution ? L’UA avait le devoir de promouvoir la décision de cette institution constitutionnelle. Elle ne l’a pas fait. Elle s’était plutôt appuyée sur la décision administrative. Pourquoi ? L’UA seule peut y répondre. C’est cela les tares et les carences de l’UA. Aucune autorité politique. Elle sacrifie ses Etats membres pour sa propre survie.

  1. Promouvoir et protéger les droits de l’homme et des peuples conformément à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et aux autres instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme ;

La défunte OUA fut incapable de protéger les droits de l’homme des Tutsis contre l’armée essentiellement composée d’Hutus en 1994. 800.000 victimes en l’espace de trois mois de conflit. Pour des raisons de manque criard de logistique et de troupes, l’OUA a laissé massacrer des Tutsis, rejetant la responsabilité sur les forces occidentales présentes au Rwanda. Récemment en Côte D’Ivoire en 2011 et 2012, des massacres de militants du FPI, parti de M. Gbagbo ont été enregistrés. Les organisations internationales estiment à plus du millier, les pertes en vie humaine. Les responsables de ces tueries sont identifiés, connus et libres de tout mouvement. Aucune sanction ou encore aucune déclaration condamnant les tueries. Aucune enquête diligentée en vue de faire arrêter et juger les coupables.

Ces militaires et leur supplétif de chasseurs traditionnels, sont protégés par le gouvernement ivoirien. Ils jouissent d’une immunité particulière et sont libres de commettre d’autres crimes contre l’humanité ou génocide.

Le Chef d’état M. Ouattara fut installé par l’UA en échange d’un soutien financier de la part de la France. M. Sarkozy était le seul Chef d’état européen à une réunion de haut niveau de l’UA pendant la crise. Il y était pour s’assurer que les Chefs d’état régionalistes imposent la décision de la France et accentuent la pression sur le Président Gbagbo et son gouvernement. Imaginez-vous un instant, un Chef d’état africain à une réunion de haut niveau de l’Union Européenne. Impossible ! Oui, l’UA avait invité délibérément le loup dans la bergerie. Par conséquent, l’UA ne peut critiquer les violations des droits de l’homme en Côte D’Ivoire. Le faisant, elle s’autocritique.

  1. Créer les conditions appropriées permettant au continent de jouer le rôle qui est le sien dans l’économie mondiale et dans les négociations internationales ;

L’économie africaine est la moins performante. L’Afrique du Sud et les pays du Maghreb sont exceptionnellement performants.

Cependant, l’Afrique noire dite sub-saharienne peine à s’imposer économiquement. Il y a 40 économies africaines et parmi elles l’UMOA, avec le CFA. Ces pays qui ont le CFA comme monnaie sont arrimés à la France donc à l’Euro. Les recettes des ventes de nos produits agricoles et pétroliers transitent dans le trésor français, qui retient la moitié. Cette moitié ne revient plus aux pays africains mais elle est considérée comme la commission des transactions. Ce système est en vigueur depuis les indépendances. Ce sont des milliers de milliards de dollars stockés au trésor français. Cet argent appartient aux africains et non à la France. Cet argent aurait pu développer nos états et nous doter d’une économie performante. Cependant, cet argent nous revient sous le format de prêts et aides à la coopération, avec des intérêts exorbitants. Nos états sont surendettés alors qu’ils sont vachement riches. Telle est la triste réalité économique des états africains. Le CFA crée une trop grande dépendance de l’Europe et nous appauvrit. Cependant, nos Chefs d’état bataillent très fort pour le maintien de cette monnaie de servitude. Est-ce de l’ignorance ou de la mauvaise foi ? Pour l’instant, nous ignorons tout de leur motivation.

Les Chefs d’état africains se plaisent dans leur position de quémandeurs ou de mendiants. Ils sont heureux d’être au pouvoir, protégés par l’armée française avec ses bases militaires en Afrique. Pour leur propre survie politique et pour l’enrichissement illicite des leurs, ils sacrifient l’avenir de nos états. C’est cela les régionalistes. Ils sont les fossoyeurs de nos économies. Ils représentent le danger permanent et les responsables de la paupérisation du continent. Par conséquent, l’Afrique n’a rien à apporter dans l’économie mondiale. Elle est la source et les ressources des économies occidentales. C’est très ambitieux de la part de l’UA de vouloir jouer un rôle important dans l’économie mondiale. Cependant, elle ne se donne pas les moyens et ne satisfait pas les conditions. Ce serait utopique de vouloir être un acteur dans l’économie mondiale avec des régionalistes comme membres de l’UA. L’UA doit faire sa mue et se débarrasser des Chefs d’état qui tirent le continent par le bas.

  1. Promouvoir le développement durable aux plans économique, social et culturel, ainsi que l’intégration des économies africaines ;

L’économie africaine est disparate, individualiste, compétitive et non-intégrée. Seuls les pays de l’UMOA ont en commun une monnaie, le CFA. Cependant, nombreux sont les états qui ont leur monnaie. C’est véritablement une bonne chose car cela démontre l’indépendance monétaire vis-à-vis de l’occident. La prolifération des monnaies africaines et le désordre monétaire qui s’en suit (40 économies africaines) rend caduc l’objectif de l’UA de faire converger ces monnaies vers une monnaie africaine commune. La compétition et la souveraineté de certains états, bloquent dans les faits l’avènement d’une monnaie commune. La monnaie africaine verrait le jour si et seulement si les Etats membres acceptent le principe d’une monnaie commune et si les Etats membres soumettent leur souveraineté collective à l’UA. En d’autres termes, une loi harmonisée sur l’économie englobant tous les pays membres. Cela sera difficile à satisfaire si les régionalistes accrochés au CFA par exemple, refusent de joindre la monnaie commune. C’est cela le problème qui mine en ce moment le Traité d’Abuja. L’UA se doit d’être ambitieuse et courageuse afin de prendre des décisions contraignantes et créer les conditions d’une monnaie africaine. Pour l’instant, la latitude est laissée aux Etats membres de décider, ce qui fait le grand blocage.

  1. Promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines de l’activité humaine en vue de relever le niveau de vie des peuples africains ;

Le niveau de vie des peuples africains est très bas, en dessous de la moyenne. Les africains en général vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ils vivent en moyenne sur $5 par mois, ce qui est insuffisant pour la nourriture, le logement, les soins et autres besoins. L’espérance de vie est de 35 ans et ce malgré les avancées significatives de la médecine et la prévention des maladies évitables.

L’Afrique est incapable de soigner ses populations. Aucune politique nationale ou régionale ou même africaine pour la santé et le bien-être des populations. Le programme de la santé est abandonné aux mains des organisations occidentales (Oxfam, Croix Rouge), l’UE ou l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Les hôpitaux sont délabrés et sous-équipés. Il y a un manque criard de dispensaires dans les zones rurales. La mortalité infantile a dépassé les 80%, en partie dû au manque de soins, de médicaments mais et surtout dû au statut prolétaire des malades.

L’Afrique : L’hypocrisie occidentale, propos de Donna Carpediem du 1er juillet 2013 sur Donnacarpediem.blogspot.com

« Un enfant meurt toutes les 6 secondes en Afrique". Aujourd'hui, ça devient banal de nous servir ça au JT avec le sourire, entre un futile fait divers surmédiatisé qui n'a rien à faire là et le transfert du footballeur lambda pour 94 millions d'€ ... Rien que ça!

Un toutes les 6 secondes. On l'a connaît cette tournure de phrase classique après tout, elle revient à chaque fois qu'on aborde la pauvreté meurtrière en Afrique, avec en fond une photo qui fait mal aux yeux : le portrait misérabiliste et déchirant d'un enfant fixant l'objectif, le regard lourd de sens, entouré de mouches, la peau sur les os, gravement rachitique.

Sérieusement, est-ce que ça choque encore des âmes ce genre de constat? Quelqu'un s'alarme-t-il? Le monde ne le savait-il pas déjà? Soyons honnêtes, tout le monde s'en fout. On a les moyens de nourrir toute la planète, la famine n'est donc pas une fatalité, c'est un crime.

Ceux qui peuvent changer la donne s'en foutent comme de l'an 36 de ce qui se passe en Afrique, à moins qu'ils aient un quelconque intérêt dans l'histoire. Il n'y a jamais eu de véritables mesures à la hauteur de l'urgence, aucune véritable intention de l'occident à œuvrer pour la cause la plus noble à mes yeux : sauver des vies.

Et puis s'il on y regarde bien, l'occident n'a pas intérêt à ce que la situation s'améliore. Il y a suffisamment de pays émergents qui viennent déranger le fragile équilibre de l'activité du petit comité restreint que sont les (futures ex) premières puissances économiques mondiales. Pourquoi se mettre plus de bâtons dans les roues?

Se targuer de militer pour les affamés et jouer les humanistes donneurs de leçons, c'est bon pour l'image. Les discours cul-cul la praline, les blablas moralisateurs de faux philanthropes, ça fait bon effet auprès des idiots. Tant que ça ne requiert pas d'actes, on en use et abuse.

Je ne crois pas que l'humanisme sincère, les bonnes intentions, la solidarité (aussi cliché et mielleux que ça puisse paraître) soient absents de nos sociétés, mais celles-ci ont la fâcheuse manie de se concentrer chez ceux qui n'ont aucun poids conséquent dans les décisions de ce monde. Et même à supposer qu'une once d'humanisme, de philanthropie, ou même de pitié gravite l'échelle de la hiérarchie internationale, je fais confiance à la capacité de l'argent et du pouvoir à pervertir, à insensibiliser, à matérialiser n'importe quel esprit pour que celles-ci disparaissent aussitôt.

Les Nations Unies se sont données en 2000 un délai de 15 ans pour atteindre 8 objectifs mondiaux, parmi eux une bonne moitié qui concerne directement l'Afrique :

- Réduire de 2 tiers la mortalité enfantine

- Réduire de moitié la population vivant avec moins de 1$/j

- Réduire de moitié la famine mondiale

- Universaliser l'enseignement primaire

On est à la veille de 2010, 2 tiers du temps accordé passé pour au final ... pas grand-chose ...

L'ONU pointe du doigt le contexte économique mondial non favorable comme (soi-disant) principal coupable. Le prétexte est valable depuis au plus tôt 2007, car la crise a tout de même mis du temps à toucher tout le monde ... mais avant 2007, quelle était l'excuse?

Et avant 2000? L'ONU existe depuis 1945 après tout ... »

Il y a aussi une absence criarde d’eau potable ou d’eau courante. Les maladies évitables ont refait surface en Afrique après leur éradication en occident. La fièvre typhoïde, le Ver de Guinée, le Paludisme, le Cancer, la Lèpre, le Diabète et les maladies vasculaires cérébraux ou cardiaques sont les maux qui rongent les africains. Il y a un manque criard d’investissement pour éradiquer ces maladies.

Il y a une absence de politique de santé pour le transfert des malades d’un état à un autre ou d’un état vers l’occident. L’Afrique est le continent le plus ravagé par le Sida et d’autres maladies évitables. Les états africains n’ont pas pour la plupart, les moyens de se construire des hôpitaux avec des équipements de pointe. Le personnel soignant est mal payé et démotivé. Il y a une fuite d’expertise vers les pays européens, d’infirmiers, de sages-femmes et de médecins.

La coopération au niveau de la santé n’existe pas. Les organisations internationales telles Oxfam ou la Croix Rouge lèvent des collectes de fonds pour la construction de puits, dispensaires et écoles dans les zones rurales. Les gouvernements occidentaux trainent les pas à investir réellement dans le domaine de la santé et pour le compte des africains. L’UA et l’OUA avant elle, a échoué dans leur mission de relever le niveau de vie des populations. Le chômage est très élevé en Afrique malgré son manque d’industries. L’Afrique aurait pu être en plein construction avec les moyens dont elle dispose. Ce faisant, le chômage ne l’affecterait pas comme dans les pays dits développés.

Il y a une mauvaise politique économique orientée vers d’autres projets qui ne servent pas ou desservent les africains.

La Politique économique n’est pas bien pensée et conçue. Elle omet de mettre les africains au centre des décisions par exemple pour éradiquer la famine. L’Afrique est humiliée avec ces spots publicitaires présentant des enfants et adultes mourant de faim. Depuis un certain temps, les Nations Unies ont décidé de pousser le cynisme un peu plus loin en nous encourageant à manger des insectes. Les occidentaux peuvent s’offrir de la viande et d’autres produits finis. Ces produits ne sont pas souvent tous consommés et ils sont déversés dans des sites pour déchets domestiques. Cependant, ce gâchis aurait pu être consommé par les peuples qui en manquent énormément. Les occidentaux ne consomment pas les insectes mais ils leur trouvent des qualités alimentaires. Seule l’Afrique doit les consommer car ses dirigeants sont incapables de nourrir leurs populations.

«L’agence alimentaire des Nations unies propose de faire appel aux insectes pour lutter contre la faim à travers le monde.

Un rapport de 200 pages publié lundi par le Programme alimentaire mondial (PAM) explique que deux milliards de personnes ajoutent déjà des insectes à leur alimentation.

Le PAM estime que les sauterelles, les fourmis et d’autres insectes sont sous-utilisés quand vient le temps de nourrir les humains, le bétail et les animaux de compagnie. L’agence indique que les insectes sont riches en protéines et en minéraux, et rappelle qu’ils sont très efficaces quand vient le temps de convertir le fourrage en viande comestible » Source : ONU du 13 mai 2013.

[Les laboratoires souvent des laboratoires d’universités africaines manquent d’investissement et de moyens pour la recherche de nouveaux médicaments pour la lutte contre le Sida ou pour la recherche des plantes hybrides pour le développement de l’agriculture]. Les savants et chercheurs africains sont très dévoués pour la cause africaine. Cependant, ils sont très souvent ignorés pour des raisons politiques ou financières. Ils perçoivent des salaires en dessous du SMIG et ne bénéficient pas de couverture sociale ou encore ne bénéficient pas de politique de rétention. Ceci a pour conséquences, la fuite des cerveaux vers l’occident.

« Il est évident que le principe de réalité nous démontre clairement qu’espérer réaliser les États-Unis d’Afrique par le haut, c’est-à-dire par les sommets est un cuisant échec depuis 1963.

Nous préconisons de partir de la base vers le sommet. Cette inversion de stratégie permettra de bâtir véritable conscience politique, condition sine qua non susceptible de créer l’opinion panafricaine au sein de nos territoires actuels afin que les populations, devenues conscientes des enjeux, puissent imposer le Panafricanisme aux dirigeants.

Comment y parvenir ?

Deux démarches intimement liées nous semblent nécessaires pour espérer, enfin, par notre propre investissement, réaliser les Etats-Unis d’Afrique, à savoir : la conquête des pouvoirs politiques locaux (B) et la création de l’Internationale Panafricaine en réactivant les Congrès Panafricains (C). Mais, le succès de ces deux démarches passe par un préalable nécessaire : l’unité des forces politiques panafricaines (A).

A. L’unité des forces politiques panafricaines : une nécessité.

Nous serions incohérents à prêcher l’unité politique du Continent africain, sans assurer d’abord l’unité politique des forces panafricaines.

Or, contrairement à ce que l’on peut penser, la famille panafricaine se trouve dans un émiettement qui ne favorise nullement l’unité d’action nécessaire dont nous avons besoin face aux défis auxquels nous sommes confrontés.

Divisés en chapelle idéologique (Nkrumistes, Garvéyistes, Diopiens…), la LPC-U appelle les panafricains à se rassembler sur la base des projets concrets, la pureté idéologie ne favorise que l’émiettement. Il est temps que les panafricains débattent entre eux de leur différence sans s’exclure. Du débat jaillira la lumière et les rapprochements seront plus naturels.

Voici les points sur lesquels, la LPC-U propose aux panafricains de se rassembler :

Se battre pour les États Unis d’Afrique

Sortir des Dettes odieuses et illégitimes

Conquérir la souveraineté monétaire

Lutter contre l’aliénation culturelle…

De cette unité d’action, dépendra le succès des combats politiques.

B. La conquête des pouvoirs politiques locaux.

Pour la LPC-U, il est important que la famille panafricaine comprenne que les États-Unis d’Afrique, sont d’abord et avant tout, une question éminemment politique. Par conséquent, sans la participation active des peuples, même avec la meilleure des volontés, aucune victoire n’est garantie.

Or, comment impliquer nos peuples au combat de l’édification de l’Etat fédéral, alors même que leurs préoccupations primaires (manger, boire, dormir, se soigner, s’éclairer, s’éduquer…) ne sont pas garanties ?

C’est pourquoi, nous préconisons que dans chaque territoire ou pays actuels, que les Panafricains se constituent réellement en partis politiques afin de mener aux côtés de nos populations les combats sociaux avec les étudiants, les ouvriers, les paysans, les travailleurs, les chômeurs, les retraités, les femmes, les syndicats…

La quasi-totalité des partis politiques actuels se battent uniquement pour l’alternance politique. Pouvoir comme opposition sont d’accord avec le modèle économique basé sur les injonctions mortifères du FMI et de la Banque Mondiale, perpétuant ainsi l’économie extravertie de la Colonisation. Sans compter toute sorte d’abandons de souveraineté militaire, monétaire…

Ajouter à cela, une élite intellectuelle et la société civile qui négligent ou ignorent l’importance de la question de souveraineté qui est le socle existentiel de la Nation; une attitude qui a pour conséquence la focalisation du combat politique sur des enjeux artificiels tels que l’alternance politique, la bonne gouvernance… Si les Pouvoirs en place sont les garants des intérêts des grandes puissances, la défaillance des oppositions est tout aussi symptomatique de l’absence de vision ou de projet. La gestion du pays en est réduite à la perpétuation du modèle de société coloniale.

C’est en se battant avec les populations sur des positions de justice et de progrès sociaux que nous parviendrons à les aider à dépasser les clivages ethniques et tribaux, afin qu’une nouvelle solidarité de conditions naisse entre elles et contre les oligarchies qui n’ont cessé de les opposer artificiellement.

Les Panafricains doivent se battre pour conquérir la moindre parcelle de pouvoir, de la plus petite circonscription électorale, comme député ou maire, jusqu’à la magistrature suprême. Ils doivent apprendre à apprécier chaque parcelle de pouvoir.

Être aux côtés des populations dans le quotidien difficile des luttes sociales, obtenir des mandats locaux avec leur soutien, gérer les circonscriptions politiques de manière panafricaine en instaurant une démocratie participative, sont les clés de réussite pour créer une vraie opinion panafricaine au sein des populations.

Organiser des cours d’alphabétisation en ouvrant la possibilité aux populations d’apprendre l’histoire du Panafricanisme, les idéaux nobles et fédérateurs des grands leaders, bâtir des bibliothèques, des centres culturels, conscientiser les populations à prendre leur destin en mains, voilà autant de possibilités que seule l’implantation locale des forces panafricaines permettra.

Evidemment, le combat panafricain étant supranational, cette stratégie doit être pensée au-delà des frontières coloniales et doit aussi définir clairement le rôle de toutes les diasporas africaines sur tous les continents qui doivent de manière complémentaire contribuer à ce combat. Prenons donc en compte ces diverses diasporas qui souvent constituent un terreau très fertile à la progression de nos idéaux panafricains.

C. L’Internationale panafricaine et le Congrès Panafricain.

Pour la LPC-U, la seule façon de rompre avec l’isolement des Panafricains, est de réactiver la tradition politique du Panafricanisme par des Congrès Panafricains.

En effet, à l’instar des organisations comme l’Internationale libérale ou socialiste, les Panafricains ont tout intérêt à réactiver les Congrès Panafricains. Faire des Congrès à intervalles réguliers (4 ans par exemple), avec la mise en place d’un Secrétariat permanent entre deux Congrès.

Assigner au Congrès Panafricain, de nouvelles missions, entres autres :

Coordonner les luttes des mouvements panafricains entre eux ;

Appuyer les luttes des mouvements par solidarité ;

Aider à l’érection des mouvements panafricains là où il en manque ;

Veiller à ce qu’à chaque échéance électorale d’importance dans n’importe quel lieu du Continent africain, les Panafricains y soient ;

Assurer la cohésion idéologique entre tous les mouvements de lutte ;

Former les cadres panafricains, qui à leur tour, feront des formations dans leur territoire respectif.

[2. L’intégration africaine].

L’intégration africaine est un concept panafricain, qui a pour objectif de réunir tous les noirs et dans le cas d’espèce, les africains autour du plus vieux continent, l’Afrique.

L’intégration africaine s’est d’affirmer dans un premier temps son statut d’africain et de préserver l’intégrité territoriale de nos états. C’est affirmer notre indépendance, notre autonomie et l’amour de notre continent.

Les africains doivent être fiers d’être des africains et par la suite des nationaux d’un état africain. Il faut solidifier les états africains par une indépendance politique et financière.

Il faut aussi créer des véritables nations fortes, malgré les clivages ethniques et ou culturels. Il faut dépasser ou surmonter ces clivages pour l’intérêt supérieur de la nation.

Par exemple, nous devons être fiers d’être ivoiriens et non fiers d’être Baoulé, Bété, Dioula, Abbey, Dida, Wê ou autres ethnies. Les ethnies doivent disparaitre pour laisser la place à la citoyenneté du pays. Par conséquent, chaque africain doit être fier d’être un national de tel ou tel pays.

Il ne s’agit pas de nationalisme exagéré mais de la reconnaissance identitaire et de la fierté attachée à cette identité.

Il ne s’agit pas non plus de brader la nationalité pour faire de l’autre un ivoirien ou un guinéen ou autre, mais de l’accepter comme un frère, une sœur, un malien, un guinéen, un burkinabè, un ghanéen etc.

Les organisations régionale et continentale telles la CEDEAO et l’UA ont pour mission de faciliter l’intégration africaine, en garantissant la libre circulation des personnes et biens, la liberté d’exercer un emploi quelconque dans la communauté ou d’investir dans un état membre sans être victime d’une politique exclusionniste, sélective ou protectionniste.

Aussi, la CEDEAO abolit virtuellement les frontières, facilitant l’immigration et la circulation des citoyens des états membres. Ceci pour éviter qu’une nation ou un état ne soit supérieur à un autre. C’est-à-dire que les nationaux des autres états membres ne soient pas forcés d’abandonner leur nationalité au profit de la nation forte.

Les états sont égaux et nul n’est au-dessus. Les états membres s’acceptent mutuellement malgré leur différence culturelle ou linguistique.

Dans le cas des milliers de Burkinabès naturalisés par M. Ouattara, la citoyenneté accordée à ces personnes est contre l’esprit même de l’intégration africaine. Ce n’est pas intégrer un Burkinabè en lui niant son identité, ses origines pour ensuite lui accorder une nouvelle nationalité. Le Burkinabè est déjà intégré, car il est un ressortissant de la CEDEAO.

Il jouit pleinement des droits communautaires et il n’est point besoin de lui accorder une autre nationalité. C’est démontrer que le nouveau pays d’adoption est mieux que son pays d’origine. Le faisant, l’on crée un naturalisé de circonstance. Par contre, l’intégration africaine peut s’appliquer aux nationaux d’un autre pays ne faisant pas partie de la communauté ou de la CEDEAO. Ces nationaux bénéficieront énormément des avantages et droits communautaires en changeant de nationalité.

L’UA n’a jamais fait de l’intégration africaine la priorité des priorités. Elle a laissé ce soin-là aux organisations africaines et aux états membres. L’UA n’a pas non plus fait de suivi pour s’assurer que l’intégration africaine soit la chose la mieux partagée. Les interprétations diverses de ce concept nous conforte dans notre position. Les peuples africains sont toujours attachés à leur tribu, groupe ethnique ou religion.

Aussi, certains états se sont détachés pour devenir des supers états faisant la promotion de leur nation tant sur le plan économique, politique et culturel. L’Afrique du Sud et la Libye furent ces pays-là. Dans le cas de l’Afrique du sud, elle se présente comme une nation développée dans un continent sous-développé, avec sa détention ou possession de l’arme nucléaire. Pour le cas de la Libye, elle se présentait comme une nation militairement et financièrement forte. Par conséquent, ces deux pays faisaient la convoitise des autres états et devenaient des pays d’accueil pour les migrateurs économiques africains.

L’objectif de l’intégration africaine est de créer un nouveau sentiment ultra africain et non la promotion des groupes ethniques, de la religion ou des états dits forts. L’intégration africaine est la fondation ou la condition sine qua non pour rallier tous les africains autour des idées panafricanistes. C’est encourager les africains à accepter leur identité africaine et de l’utiliser pour réunir tous les africains et les noirs de la diaspora autour de la nécessité d’un gouvernement panafricain. L’on ne peut mettre en place un gouvernement panafricain si les africains ne voient pas la nécessité ou le bien-fondé de la chose.

La rivalité entre fédéralistes et régionalistes démontre très bien l’interprétation faite de l’intégration africaine. Certains africains sont pour une unification de nos états ou pour le fédéralisme et d’autres sont pour des états éclatés ou une régionalisation de nos états. Si l’idée de l’intégration africaine est contestée ou rejetée ou interprétée diversement, nous aurons de sérieux problèmes pour l’unification de nos états.

L’on ne peut construire les Etats Unis d’Afrique si nous avons des opinions ou visions divergentes sur le bien-fondé de la chose.

[L’UA a failli à sa mission en tant qu’organisation. Cependant, il n’est pas trop tard pour rattraper le retard accusé. L’UA doit être l’organisation à mener les actions sur le terrain afin d’encourager les indécis et les opposants à l’intégration africaine].

Il y va de notre intérêt d’être unis et soudés plutôt que d’être dispersé et/ou désorganisé. Il faut que l’UA et les états membres sachent que le développement et l’émergence de notre continent ne peut se faire sans union. Toutes les autres nations fonctionnent plus ou moins sur la base du fédéralisme. Un gouvernement panafricain serait un gros marché pour nous-même et pour les autres nations. Une politique harmonisée au niveau de notre économie et de la vente de nos ressources naturelles, serait une manne financière considérable pour l’union et pour nos populations.

Par conséquent, nous gagnerons à être unis pour le bien-être de nos états et de l’union en général.

L’UA doit reprendre son bâton de pèlerin afin de réintroduire l’intégration africaine au menu des discussions. L’UA doit faire une promotion d’envergure sur une longue période allant à deux ans. La promotion de l’intégration africaine sera plus ou moins contraignante. Les états membres doivent se charger de véhiculer le message et surtout présenter les bénéfices et le bien-fondé de l’intégration africaine. Tout sera question d’un calendrier précis avec des objectifs clairs.

L’UA doit se charger de veiller à l’application de ces objectifs et prendre des mesures disciplinaires en cas de non application. Le salut de notre continent, dépend de la réussite de l’intégration africaine.

[FIN DE LA TROISIÈME PARTIE]

« L’IGNORANCE MÈNE A LA PEUR,

LA PEUR MÈNE A LA HAINE,

LA HAINE CONDUIT A LA VIOLENCE,

VOILA L’ÉQUATION ! » IBN ROCHD (AVERROÈS).

Telle est la problématique !

NOUS PRÔNONS LA PHILOSOPHIE AFRICAINE, LA ZOUGLOUTIQUE, INSPIRÉE DES ENSEIGNEMENTS D'AMON OU DE DIEU ET LA TRADITION KEMITE DU PARDON, DE LA TOLÉRANCE, DE L'EXISTENCE ET LA CONSIDÉRATION MUTUELLE DES SENSIBILITÉS OU ORIGINES ETHNIQUES ET RACIALES, DE LA GÉNÉROSITÉ, DU PARTAGE, DE L'ESPRIT COMMUNAUTAIRE ET DE LA FRATERNITÉ UNIVERSELLE, CAR TOUS SANS EXCEPTION, NOUS SOMMES TOUS DES ENFANTS DE DIEU MAIS DE MÈRES OU DE CONTINENTS DIFFÉRENTS.

PAR CONSÉQUENT, COMME LES 5 DOIGTS DE LA MAIN, NOUS SOMMES CONTRAINTS DE VIVRE OU COHABITER LES UNS PRÈS DES AUTRES POUR LA GLOIRE UNIQUE DE NOTRE CRÉATEUR.

EN D'AUTRES TERMES, METTONS UN TERME DANS L'IMMÉDIAT AU RACISME, FASCISME, SUPRÉMATIE OCCIDENTALE, LA DIVISION DES RACES ET DES GROUPES ETHNIQUES, RELIGIEUX OU RÉGIONAUX SUR DE FAUSSES BASES OU DE FAUX PRÉTEXTES.

ENSEMBLE NOUS SOMMES FORTS POUR LA GLOIRE DE NOTRE CRÉATEUR !

ENSEMBLE POUR UNE AFRIQUE FORTE ! [NAITRE, GRANDIR, VIVRE, LUTTER, ÉMERGER ET MOURIR ENSEMBLE] ! ».

[LUC 4 : 10-11] :

« 4.10

Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin qu'ils te gardent;

4.11

et: Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre ».

[I JEAN 4: 4-8]:

« 4.4

Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

4.5

Eux, ils sont du monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute.

4.6

Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.

4.7

Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.

4.8

Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour ».

[COMMENT REBÂTIR LA CONFIANCE EN SOI] :

LIEN SUIVANT : https://www.youtube.com/watch?v=DpsEZdI0pNw&spfreload=1

Joyce Meyers.... Seven Secrets of a Confident Women

(AUSSI VALABLE POUR LE SEXE OPPOSÉ OU LES HOMMES).

TEAM G.O.D THE LIGHT!

FAIT A LONDRES LE 27 FÉVRIER 2015.

NICK DE BESSOU

Juriste & Anthropologue Politique (Enseignant-Chercheur).

Président du FDRC & Directeur Général du FDRC-Media.Com

[Forum, Démocratie & la Résolution des Crises].

[NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNICATION POUR UNE LARGE COUVERTURE OU COUVERTURE UNIVERSELLE].

  1. NOUVEAU COMPTE GOOGLE+ : NICK DE BESSOU
  2. NOUVEAU COMPTE YOUTUBE : NICK DE BESSOU
  3. NOUVEAU COMPTE PINTEREST : NICK DE BESSOUINFO
  4. NOUVEAU COMPTE SKYPE : nickdebessou53
  5. NOUVEAU COMPTES FACEBOOK : NICK DEBESSOUINFO

[POUR UNIQUEMENT LA DÉFENSE DES DROITS DE L’HOMME POUR TOUS SANS EXCEPTION]

NOUVEAU COMPTE FACEBOOK : [DÉMOCRATIE DROITS HUMAINS].

DANS LES PROCHAINS JOURS OU MOIS,

LE FDRC-MÉDIA.COM COMPTE AMÉLIORER SES MOYENS DE PUBLICATION COMME SUIT :

[UN COMPTE INSTARGRAM (PHOTOS, COMMENTAIRES ET LIEN AU BLOG CENTRAL)].

[DEUX (2) NOUVEAUX SITES INTERNET : UN (1) HEBDOMADAIRE EN LIGNE ET EN FORMAT PAPERBACK].

[UNE RADIO FM/DAB]

[UNE CHAINE DE TÉLÉVISION]

[UN MAGAZINE APOLITIQUE (MODE OU FASHION, MODE DE VIE, LITTÉRATURE, SPORTS DE DIVERTISSEMENTS, TECHNIQUES D’AUTO-DÉFENSE, YOGA, NUTRITION ETC)].

EN ATTENDANT QUE LES NOUVEAUX COMPTES FACEBOOK SOIENT ACTIFS ET TOTALEMENT SÉCURISÉS OU PROTÉGÉS D’ATTAQUES CYBER,

NOUS VOUS ADRESSONS PAR ANTICIPATION NOS VIVES FÉLICITATIONS D’AVOIR EU LE COURAGE DE POSER LE PAS TANT ATTENDU,

PAS AUTREFOIS TRÈS HÉSITANT OU TIMIDE AFIN DE VOUS DÉCOUVRIR OU DÉCOUVRIR VOTRE VÉRITABLE NATURE OU PERSONNALITÉ OU VOS TALENTS LONGTEMPS CACHÉS OU ENDORMIS POUR FINALEMENT UNE NOUVELLE PERSONNE OU UNE PERSONNE-NÉE A NOUVEAU OU UNE NOUVELLE IDENTITÉ POLITIQUE, SOCIALE, PROFESSIONNELLE, SPIRITUELLE, RELIGIEUSE ETC.

NOUS VOUS ADRESSONS TOUS NOS SOUHAITS LES PLUS FRATERNELS ET LES MEILLEURS DANS CETTE NOUVELLE AVENTURE SPIRITUELLE PLEINE DE SUPRISES SPECTACULAIRES ET ABONDAMMENT BÉNÉFIQUES POUR VOTRE PROPRE MENTAL, SANTÉ PHYSIQUE ET ÉNERGIE INTERNE.

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LES 7 PHOTOS D'ILLUSTRATION DU CAPITALISME NEGRIER DE LA FRANCE EN AFRIQUE ET POURQUOI LE RETARD ECONOMIQUE DU CONTINENT NOIR.
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